Skizze zur Baugeschichte der Kapelle „Chapelle de la Rencontre“ am Rheinhafen
Alle Nachforschungen in den Archiven der Stadt Straßburg oder der Baupolizei nach Dokumenten betreffs dieser Kapelle sind bisher fruchtlos geblieben. Wir können uns daher also nur auf mündliche Überlieferung stützen, um einige Hypothesen zur Baugeschichte aufzustellen.
Der Vorgängerbau unserer Kapelle mit dem hohen Dach und dem kleinen Anbau dahinter wurde Mitte der dreißiger Jahre erstellt. Es handelte sich dabei höchstwahrscheinlich um ein provisorisches Holzbauwerk mit einem Dachreiter als Glockenturm. Dieses wurde am Ende des Zweiten Weltkrieges durch die französischen Truppen zerstört und um 1948 in der heutigen Form neu gebaut. Kriegsentschädigungen trugen zur Finanzierung bei.
Nach einer anderen mündlichen Quelle habe allerdings seit 1941 bereits eine richtige Kapelle existiert, welche nach den Plänen eines Schweizer Vorbildes im Jahre 1941 erbaut worden sei. Einer der Leiter des Blauen Kreuzes, ein Schweizer namens Keller (genannt „Papa Keller“) habe sich sehr für die kleine Gemeinschaft am Rheinhafen eingesetzt und für das Bauprojekt finanzielle Hilfen aus der Schweiz erhalten können. In der Kapelle fanden regelmäßig Gottesdienste auf Deutsch statt, und nach dem Wiederaufbau, die erste Konfirmation im Jahre 1948. Die Gottesdienste im Elsass wurden auf Deutsch gehalten.
Die Kapelle wurde von Anfang an von der Gemeinde Neudorf verwaltet, hatte aber einen eigenen Gemeinderat und spezifische Veranstaltungen. Sie ist allerdings nicht im Verzeichnis der Straßburger Gottesdienstorte von 1953 erwähnt.
1981 wurde die Kapelle an die Gemeinde Saint Matthieu angegliedert. Diese baute gerade ihre eigene Kirche, Boulevard d’Anvers. Später ging der evangelische Anteil an der Bevölkerung des Stadtteils „Port du Rhin“ zurück, und die Benutzung der Kapelle nahm, auch wegen der relativen Nähe der Kirche St. Matthieu, kontinuierlich ab.
Die Kapelle wird zur Zeit der orthodoxen Gemeinde „Saint Jean Cassien“ für regelmäßige Gottesdienste zur Verfügung gestellt.
Seit 2004 wird sie „Kapelle der Begegnung“ genannt, um auf das doppelte Projekt der deutsch-französischen und der ökumenischen Zusammenarbeit hinzuweisen.
Schriftliche Quellen :
1) »Dictionnaire historique des rues de Strasbourg », hrg. 2002, Seite 319.
2) « Protestants d’Alsace et de Moselle, lieux de mémoire et de vie », Verlag Oberlin / Saep, 2006, Seite 146.
Historique de la Chapelle de la Rencontre
Toute recherche d’un dossier de la Police du bâtiment aux Archives de la Ville de Strasbourg concernant cet édifice étant restée vaine, on ne peut donc qu’émettre des hypothèses à partir de sources orales.
Cette petite église à haut toit et à annexe axiale a pu être construite au milieu des années 1930. Mais il est plus que probable qu’il ne s’agissait au départ que d’une construction provisoire (une baraque en bois avec un clocheton) et que l’actuel édifice n’a été construit en dur qu’au cours, ou après la deuxième Guerre Mondiale (en prenant une fourchette large : entre 1941 et 1950), la paroisse dépendant alors de celle du Neudorf.
Une tradition orale précise cependant qu’un responsable de la Croix Bleue, de la route du Polygone, de nationalité suisse, du nom de Keller, appelé également « Papa Keller », aurait réussi à faire bénéficier d’aides suisses la petite communauté du Port du Rhin dans laquelle il s’était beaucoup investi. Toujours selon cette source, la chapelle aurait alors été construite suivant les plans d’une église déjà construite en Suisse, et inaugurée en 1941. Après quoi, des cultes en allemand auraient été régulièrement assurés. La langue habituelle des cultes en Alsace a longtemps été l’allemand.
Mais à la fin de la Guerre, la chapelle aurait été détruite par les Français, puis reconstruite, grâce aux dommages de guerre, comme elle se présente aujourd’hui.
En 1948, aurait eu lieu la première confirmation dans cette communauté, qui avait son conseil presbytéral et ses réunions propres. Mais elle restait sans doute rattachée administrativement à la paroisse du Neudorf, car on ne trouve nulle attestation de son existence parmi les lieux de culte dans l’annuaire d’adresses de Strasbourg de 1953.
En 1981, la Chapelle a été rattachée à la Paroisse St-Matthieu, dont l’église venait d’être construite au boulevard d’Anvers. Mais la population protestante du quartier ayant diminué et en raison de la proximité relative de l’église Saint Matthieu, cette chapelle n’était plus autant utilisée.
Elle a alors été prêtée pour des célébrations régulières à la communauté orthodoxe « Saint Jean Cassien ». Le lieu a été appelé « Chapelle de la Rencontre » en 2004, en raison de sa vocation œcuménique et de son souhait de promouvoir le dialogue franco-allemand.
Sources :
1) »Dictionnaire historique des rues de Strasbourg », éd. 2002, page 319.
2) « Protestants d’Alsace et de Moselle, lieux de mémoire et de vie », éd. Oberlin / Saep, 2006, page 146.
3) Entretien vers 2008 entre une paroissienne de l’église Saint-Matthieu et deux paroissiens qui se sont installés au Port du Rhin vers 1947.
4) Souvenirs de deux anciennes confirmandes, J. Diefenbronn (confirmation dans une salle de l’ancienne école du Port du Rhin en 1947) et J. Mathia (confirmation dans l’actuelle chapelle en 1948).